Week-end ludique du 20 au 22 mars 2015

Week-end ludique du 20 au 22 mars 2015

L’article du jour sera un peu spécial, puisqu’il s’agira d’un article semblable à celui que j’avais fait pour vous relater mon expérience à Ludimania 2014. Je vais donc vous présenter brièvement les nombreux jeux auxquels j’ai joué pendant le week-end, même si cette fois-ci je n’étais pas à un festival de jeux, mais simplement chez mon big brother Kenny (qui était venu à la neuvième séance : Retour vers le Meeple) et sa femme.
C’est grâce à eux que je m’étais remis aux jeux de société il y a un peu plus de 2 ans maintenant et donc (indirectement) sans eux, les Avenjoueurs n’existeraient probablement pas. Bien évidemment, ils possèdent une superbe ludothèque, bien plus fournie que la mienne et qui regorge de jeux divers et variés en tout genre. Avec ma femme, nous avons donc profité de ces deux jours en leur compagnie, pour jouer non-stop (ou presque) et essayer (et faire essayer) plein de jeux.

Riff Raff :

Riff Raff est un jeu de Christophe Cantzler illustré par Michael Menzel, pour 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans et des parties qui durent en moyenne 30 minutes.

Dans ce jeu d’adresse, les joueurs doivent parvenir à placer tous leurs objets (plus ou moins lourds et encombrants) sur le bateau de jeu qui est très branlant. Chaque joueur commence par choisir une de ses cartes numérotées de 1 à 10, ces numéros représentent les différentes sections du bateau où il faudra tenter de placer un ou plusieurs objets.

Le bateau est paré à appareiller, par contre il n’aura pas beaucoup de marchandises à son bord ^^’

On révèle nos cartes, celui ou celle qui a la valeur la plus élevée devient le capitaine du navire et sera le premier joueur à tenter de poser. En cas d’égalité, le capitaine décide qui jouera en premier. Bien évidemment il est beaucoup plus difficile de poser des objets sur des zones élevées (de 5 à 10) que sur la base du bateau (de 1 à 4), il faut donc bien réfléchir et espérer que les autres joueurs ne déséquilibreront pas tout le bateau avant qu’on puisse jouer.

Tentative de pose de planche sur une des vergues (la 8)

Tout ce qui est adresse, rapidité et ce genre de choses, on n’y brille pas forcément avec ma femme (au vu de mon absence de victoires lors des Avenjoueurs, vous êtes totalement en droit de vous demander s’il y a des jeux où je brille lol), si bien qu’on a réussi à faire un cas de figure que mon frangin n’avait encore jamais vu au cours de toutes ses parties de jeu : devoir remélanger nos cartes numérotées.

Eh oui, nous sommes tellement maladroits, qu’à peine deux trucs étaient posés que tout se cassait la gueule. Alors qu’en temps normal, les joueurs parviennent à empiler de nombreux éléments, mais nous non. D’ailleurs quand les objets tombent du bateau, tous ceux que vous parvenez à attraper en vol, sont retirés de la partie. En revanche, vous récupérez tous ceux qui touchent le sol ou la table et devrez donc essayer de vous en débarrasser par la suite.

La séance truande où l’on a fait comme si on avait réussi à placer plein de choses sur le bateau (il a d’ailleurs tout fait écrouler juste après)

J’ai du me retrouver avec deux ou trois fois plus d’objets à placer qu’au départ, en cours de partie, tellement je suis pas doué.

Cela n’empêche pas que le jeu était vraiment très fun et très sympa, que le matos est de très bonne facture et qu’il devrait plaire aux plus jeunes comme aux plus âgés (bon par contre faut éviter d’y jouer si on a la tremblote), permettant à plusieurs générations de joueurs de se divertir ensemble.

Augustus :

Augustus est un jeu de Paolo Mori, illustré par Vincent Dutrait, pour 2 à 6 joueurs, dès 8 ans et dont les parties durent en moyenne 30 minutes.

Dans ce jeu, il faudra parvenir à devenir le prochain consul romain, pour faire cela, vous devrez vous assurer du soutien des sénateurs, conquérir des provinces, amasser des richesses…etc. afin d’avoir le plus de points de victoire en fin de partie.

Augustus fait un peu penser à un loto/bingo puisque vous aurez plusieurs cartes devant vous, représentant des provinces, des politiciens…etc. et que pour les acquérir, il vous faudra placer des meeples sur les symboles d’acquisition de la carte.

Qui deviendra consul à la place du consul ?

Un joueur pioche donc dans un sac des symboles (glaives croisés, dague, bouclier, char… etc) et les joueurs peuvent ensuite disposer un de leur meeple sur le symbole correspondant d’une de leurs cartes. Dès qu’un joueur en plaçant un meeple parvient à payer le coût d’acquisition de la carte il scande un tonitruant « Avé César !! » lui permettant de la valider (le jeu prend fin lorsqu’un joueur en a acheté 7 il me semble).

La partie est lancée

Il empoche les éventuels bonus associés à la carte et en choisit une autre pour remplacer celle qu’il vient de terminer. Lorsqu’un joueur pioche un jeton joker, il passe le sac à son voisin qui sera le nouveau piocheur et ainsi de suite.

Et hop ça pioche à tout va

Bien évidemment, vous avez un nombre limité de Meeples, il faudra donc les répartir efficacement et choisir entre des cartes avec un coût élevé (certains symboles sont peu nombreux et ont donc moins de chance d’être piochés) qui rapportent gros ou des cartes moins chères mais aux bonus moindres.

On a tous fait au moins une session de pioche dans le sac (plus ou moins longue)

Augustus est un jeu très malin, simple à expliquer et dont les parties rapides s’enchaînent facilement. C’est le genre de jeux qui permet de réunir des joueurs débutants et confirmés autour d’une même table et où tout le monde s’amuse.

Bien évidemment, le hasard est très présent puisque la victoire dépendra des cartes présentes, de votre chance au tirage…etc. néanmoins il y a tout de même de la réflexion à avoir, puisqu’il faut optimiser ses poses de Meeples et choisir quelles cartes et bonus privilégier.

Un carnet de score ça fait toujours plaisir !!! Coco a gagné avec 55 points, suivie par moi et mes 51 points et enfin Kenny et ses 40 points

The Island :

The Island est un jeu de Julian Courtland-Smith illustré par Stéphane Gantiez , David Ausloos et Jean-Brice Dugait. C’est un jeu pour 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans et des parties qui durent en moyenne 45 minutes.

Dans The Island, l’eau monte inexorablement, s’apprêtant à recouvrir toute l’île sur laquelle se trouve vos aventuriers. Il faudra donc que vous parveniez à en sauver un maximum, en évitant les coups vaches de vos adversaires, de finir dans l’estomac de monstres marins et tout ça avant que le volcan de l’île n’entre en éruption.

Il y a déjà quelques naufragés qui ont réussi à sauver leur peau

Chacun des naufragés de notre couleur possède une valeur (qui est tenue secrète tout au long de la partie et rapporte autant de points en fin de partie, si on est parvenu à le sauver) et les joueurs placent tous leurs persos sur l’île à tour de rôle. Chaque joueur possède également 2 barques (pouvant contenir 3 passagers) à placer aux abords de l’île, ces dernières serviront à s’enfuir de l’île et tenter de rejoindre la terre ferme.

Au fil des tours on va donc détruire l’île en en retirant certaines cases (d’abord le sable, puis la forêt et enfin la pierre où se trouve le volcan final), afin d’essayer de pourrir nos opposants en les faisant tomber à l’eau par exemple (un homme à la nage va moins vite qu’un mec en barque), mais également en déplaçant les baleines (détruisent les barques), les requins (bouffent les nageurs) et les monstres marins (ils bouffent tout sans faire de tri).

Le plateau de jeu une fois que tout est en place

On a ensuite la possibilité d’effectuer 3 déplacements (1 seul perso de 3 cases ou plusieurs d’une) pendant notre tour de jeu, hors vu la distance entre l’île et les points de sauvetage, il faudra bien optimiser ses déplacements puisque seulement 3 personnes peuvent tenir dans une barque.

C’est donc un jeu très sympa où l’on va bien se pourrir les uns et les autres, tout en n’étant pas trop méchant lorsqu’on a des intérêts communs (il peut arriver qu’il y ait plusieurs couleurs de passagers dans une même barque, dans ce cas le joueur avec la couleur majoritaire est le seul à pouvoir la déplacer).

Tout les persos que Kenny avait réussi à sauver lors de la première partie (pas beaucoup d’absents ^^)

Autant dire que les alliances, ainsi que les coups bas et les traîtrises pleuvent autour de la table, puisque chacun va essayer de bien mener sa barque (ses barques même) pour parvenir à sauver tous ses hommes (où au moins ceux qui rapportent le plus).

Marrakech :

Marrakech est un jeu de Dominique Ehrhard, illustré par Marie Cardouat. Il se joue de 2 à 4 joueurs, à partir de 6 ans pour des parties de 15 minutes environ.

Dans Marrakech on incarne des marchands de tapis, qui doivent tenter d’être le plus riche à l’issue de la partie, en étant le joueur avec le plus de ses tapis présents dans le souk.

Tous les joueurs vont déplacer Assam à travers le souk en choisissant son orientation (on peu l’orienter d’un quart de tour sur un côté avant de le déplacer), puis en lançant un dé et en le déplaçant du nombre de cases équivalent.

Les marchands de tapis sont parés à envahir le souk

Une fois arrivé à destination, vous pouvez poser un de vos tapis en le mettant au contact d’une case adjacente à Assam. Vous pouvez ainsi recouvrir les moitiés de tapis de vos adversaires (il est interdit de recouvrir complètement un même tapis), afin de saboter leur installation. Si Assam s’arrête sur le tapis d’un de vos adversaires, vous devrez lui payer une taxe équivalente au nombre de moitiés de tapis de la même couleur qui se suivent.

Si un joueur ne peut pas payer la taxe il est éliminé du jeu. Là encore, comme à Rif Raff, on a réussi à faire un cas de figure que Kenny n’avait encore jamais vu au cours de toutes ses parties, puisque Coco s’est faite éliminer pendant la première partie de Marrakech que nous avions effectuée.

Le souk commence à se remplir tranquillement et le bleu prend ses aises

Marrakech est un jeu très facile à prendre à main et où le hasard domine puisque tout dépend de nos lancers de dés. Le matos est d’excellente facture et c’est un vrai régal de manipuler ses petits tapis, même s’il faut bien faire gaffe de ne pas en poser deux à la fois ou d’oublier d’en placer après s’être déplacé (ça arrive). Un bon petit jeu qui se joue très rapidement et qui est très plaisant, même si on ne contrôle pas grand chose au final.

Rampage :

La boîte du jeu Rampage

Une fois que Cédrine est rentrée du taf pendant la soirée de vendredi, nous sommes passés aux jeux de notre ludothèque, qu’ils voulaient découvrir. Histoire de digérer l’excellente raclette que nous venions de savourer, nous nous sommes lancés dans une partie de Rampage.

Meeple City se fait détruire tranquilloum

Bien évidemment je ne vous représenterai pas les règles du jeu, puisque vous pouvez les trouver directement dans l’article dédié. Nous avons donc tenté de ravager la ville avec plus ou moins de brio (les soufflettes notamment c’était pas toujours ça qui était ça) et si on a pas perdu de Meeple dans l’histoire, on a de la chance car ils ont bien volé ^^

Destruction de meeples !!!

Sauf erreur de ma part, il me semble que ce sont Cédrine et Coco qui ont tout déchiré à ce jeu, tandis que Kenny et moi n’avions pas été flambants (mais comme je n’ai pas noté les scores, c’est à prendre avec des pincettes).

Loony Quest :

La boîte du jeu Loony Quest

Pour terminer ce vendredi soir à 4 joueurs, nous leur avons fait découvrir le jeu Loony Quest, qui est une des excellentes nouveautés de ce début d’année. Je n’ai pas pensé à trop prendre de photos sur ce jeu-là, du coup vous ne verrez que le score final, en sachant que nous avons joué le premier monde dans son intégralité. Voilà donc ce que ça donnait niveau scores à l’issue des 6 niveaux du world 1 :

Le score final des gagnants de la partie
Le score final des deux derniers joueurs

Suite à cette partie finale, Cédrine est partie se coucher puisqu’elle devait bosser le samedi (une des seules fois de l’année -_-‘) et se lever très tôt. Néanmoins nous avons décidé de faire un dernier jeu sans elle, avant d’aller nous coucher.

Andor :

Un jeu de Michael Menzel qu’il illustre également. Pour 2 à 4 joueurs à partir de 10 ans et des parties qui durent en moyennent 90 minutes.

Dans Andor qui est un jeu coopératif, on incarne une troupe de héros chargée de sauver le monde d’Andor qui est en péril. Bien évidemment, chaque héros possède ses propres caractéristiques et a donc des domaines dans lesquels il est meilleur que d’autre.

Ce qui est très appréciable c’est que chaque archétype d’héros (nain, elfe, magicien…etc.) peut être choisi en femme ou en homme, ce qui n’a pas d’incidence sur ses stats, mais à au moins le mérite de respecter la parité.

Le plateau à la fin du premier scénar que nous avons remporté

En cours de jeu, on va devoir se coordonner avec les autres joueurs, afin d’optimiser les actions de chacun. Ces dernières consistant essentiellement à : se déplacer, se battre et acheter du stuff. Toutes les actions des joueurs ont des conséquences et vont donc faire évoluer l’histoire plus ou moins vite (chaque ennemi tué fait avancer le pion narrateur d’une case par exemple), ce qui va rajouter de nouveaux objectifs, de nouveaux ennemis…etc. si bien que l’on ne s’ennuie jamais et qu’on a souvent fort à faire en cours de partie.

Andor est vraiment un excellent jeu de coopératif, très immersif et facile d’accès, idéal donc si vous aimez les univers d’heroïc fantasy, un must have !!! Aux de Kenny et Cédrine, c’est tout simplement le jeu qu’ils préfèrent et dont ils ne peuvent pas se passer.

Après une courte nuit de sommeil et un copieux petit déjeuner, nous sommes de nouveau partis en terres ludiques. Histoire de démarrer cette dernière journée de jeu en douceur, nous avons lancé une partie de Crôa.

Crôa :

Crôa est un jeu d’Igor Polouchine, illustré par David Cochard et Claire Wendling. Il se joue de 2 à 4 joueurs, à partir de 6 ans pour des parties de 20 minutes environ (où beaucoup moins quand on est aussi doué que moi lol).

Dans ce jeu de stratégie, tous les joueurs débutent la partie avec une reine grenouille et deux servantes de leur couleur (rouge, vert, bleu ou rose). Le plateau de jeu symbolise une mare, laquelle est composée de 64 tuiles, formant un carré de 8 par 8. Toutes les tuiles sont face cachée (3 recto différents) et il va falloir explorer cette mare, en déplaçant nos grenouilles sur une case adjacente (possible de se déplacer en diagonale).

La mare de départ, il ne reste plus qu’à l’explorer !!

Dès qu’une grenouille arrive sur une nouvelle tuile, on la retourne et on applique son effet, s’il y a lieu. Il est possible que rien ne se passe si on atterrit sur un roseau ou un tronc d’arbre, on redéplace notre grenouille si elle découvre un nénuphar, si on tombe sur un moustique on déplace une autre de nos grenouilles.

Si on rencontre un papa grenouille, on défausse le jeton le représentant et on place une de nos servantes sur cette tuile. Si on arrive sur de la vase,  notre grenouille est mise sur le dos et ne pourra donc pas être déplacée lors du prochain tour. Enfin, si on retourne un brochet, notre grenouille est immédiatement dévorée et retirée du jeu.

Crôa d’neuf docteur ?!

Nous avons donc joué deux parties de Crôa, que Kenny a remporté toutes les deux, puisque j’ai été éliminé en premier à chaque fois et que Coralie s’est « suicidée » deux fois, en envoyant sa reine grenouille en exploration, dans le ventre d’un brochet.

Ma reine grenouille a été coulée par une servante bleue -_-‘

Crôa est un petit jeu vraiment très sympathique qui plaira aux plus jeunes comme à leurs aînés, permettant donc de réunir des joueurs variés autour d’une même table et où chacun s’amusera beaucoup. Cerise sur le gâteau, les pions grenouilles sont juste trop beaux et trop mignons, ce qui en fait un vrai régal à manipuler !!

Eden :

Comme Coralie devait bosser pendant le week-end, elle a donc arrêté de jouer avec nous pendant quelques heures, ce qui nous a permis à Kenny et à moi d’essayer le jeu de figurines et d’escarmouche Eden, dont je possède quelques figurines grâce au jeu de plateau Escape qui est tiré de cet univers.

Comme le jeu se joue sur une surface de 60x60cm et intègre normalement des décors, Kenny avait donc bricolé un plateau en papier et on a utilisé comme décors, différents objets qui nous tombaient sous la main. Voilà donc ce que ça donnait :

Tout est mis en place pour commencer la partie

Pour commencer il faut d’abord choisir sa faction et les persos qui la composent, j’avais pour ma part la Résistance (avec des persos féminins uniquement ^^) et Kenny l’ISC (avec forcément des robots only). Ma mission était de parvenir à orienter les éoliennes placées au centre du plateau, en direction du vent. Kenny quant à lui devait essayer de parvenir à capturer certains de mes persos.

Le fait de remplir ou non nos objectifs, permet de gagner plus ou moins de points à la fin de nos tours de jeux, le joueur avec le plus de points à l’issue de la partie (ou celui qui parvient à décimer son adversaire) l’emporte. C’est Kenny qui s’est imposé puisqu’il a été beaucoup plus performant lors de la seconde partie du jeu, en dépit de tous les points que j’avais engrangés grâce aux éoliennes, depuis le début de la partie.

Parés à se lancer dans l’action !!!

Eden est vraiment super sympa et pas trop compliqué pour un jeu de ce type, sans compter que l’ambiance post-apo me plaît énormément. Néanmoins comme c’était notre première partie et qu’on découvrait tout ça, on a été assez hésitant dans les débuts et on n’a pas vraiment optimisé nos actions (il lui a fallu quelques tours avant de se lancer dans la capture par exemple, bon par contre une fois lancé, il m’a gaulé deux de mes girlz -_-‘), ni pour moi le choix de mes persos. Il n’empêche que c’était vraiment fun à jouer et qu’il faudra donc qu’on retente ça à l’avenir ^^

Guardian’s Cronicles :

Après avoir dégusté un succulent repas avec des spécialités de l’Isère au menu, comme Coralie travaillait toujours, nous avons donc joué à 2 à Guardians’Chronicles histoire que Kenny puisse essayer la boîte que je lui avais offerte.

Il a d’ailleurs peint quelques unes des figurines du jeu, que j’ai donc prises en photo afin de vous montrer ce que ça donne :

Certains des persos qu’il a peints et complètement terminés.

Nous avons donc effectué le premier scénario du jeu, qui est un scénario d’initiation basique, afin de se familiariser avec les différentes actions et le système du jeu. J’incarnais le démoniaque Professeur Skarov, tandis qu’il jouait le Sergent Freedom, dont le but était de délivrer une otage et s’enfuir avec elle.

Il est parvenu à s’enfuir en sa compagnie, mais n’a pas tenté de se débarrasser de l’Alison mutée (la grosse figurine sur la photo précédente) que j’avais placée dans les couloirs à son attention 😉

Pour la suite nous avons joué à deux à un proto que Mohand m’a envoyé, mais dont je ne vous dirai rien (secret professionnel, sinon je serai obligé de vous tuer lol), je peux juste vous dire que c’est super sympa et que j’ai hâte de vous présenter ce jeu de façon officielle ^^

D’ailleurs lorsque Cédrine est rentrée du taf nous y avons joué tous ensemble et tout le monde a bien aimé, y compris ma femme, alors qu’elle n’est pourtant pas vraiment fan de ce genre d’univers. Ce qui je pense, prouve bien que le jeu est prometteur 😉 Pour le reste de la soirée nous avons donc joué tous les 4.

-Les Chevaliers de la Table Ronde :

Les chevaliers de la Table Ronde est un jeu de Bruno Cathala, Serge Laget et illustré par Julien Delval. Il se joue de 3 à 7 joueurs (variante pour 2 joueurs sur le net), à partir de 10 ans pour des parties d’1 heure et 30 minutes environ.

Dans ce jeu « semi-coopératif » (il est coopératif, mais il se peut qu’un traître se cache parmi les joueurs) il faut accomplir diverses quêtes, qui sont permanentes ou uniques et apportent divers bonus ou malus en cas de réussite.

Le but du jeu est d’éviter que Camelot soit assiégé et que le bien triomphe du mal (donc avoir plus de quêtes réussies que de quêtes échouées), en se déplaçant dans divers endroits emblématiques des légendes arthuriennes et également en collectant des artefacts puissants tels que le Graal, Excalibur ou l’armure de Lancelot par exemple.

Il y a énormément de matos (d’excellente facture, notamment les figurines qui sont très cool) dans la boîte, mais néanmoins le jeu est assez facile à comprendre. En revanche, il est plutôt balèze, puisqu’il y a énormément de choses à faire en même temps et qu’il faudra donc une fois de plus bien optimiser les déplacements et les actions de tout le monde.

Mon perso et le plateau de jeu, comme je l’ai dit, il y a énormément de matos ^^

Sans compter que la présence d’un traître autour de la table, laisse toujours planer un petit doute et peut également faire basculer la partie à tout moment. Dans chacune des deux parties que nous avons jouées, il y avait un traître (Kenny dans la première et moi dans la seconde) et je pense que c’est assez rageant de paumer une partie à cause de ça. C’est déjà plutôt chaud de parvenir à gagner en temps normal, mais là ça complique pas mal la donne.

Y compris avec un traître pourri comme moi, qui n’a pas vraiment pu beaucoup ralentir les autres, si bien que le total de quêtes nécessaires à la victoire avait été rempli et le bien triomphait de justesse. Sauf qu’en tant que traître qui n’a pas été démasqué (enfin pas accusé) ça fait qu’ils ont perdu et que j’ai gagné, mais j’aurai préféré ne pas être traître et qu’on se soit imposé sur le fil comme on l’a fait.

Du coup je suis plutôt mitigé sur ce jeu, il est vachement sympa et tout, mais le côté traître que j’apprécie dans certains jeux, là ça m’a bien moins plu et j’aurai préféré du full coop.

Après cette victoire qui n’en avait pas vraiment le goût, nous nous sommes délectés de makis faits-maison avant de reprendre les hostilités ludiques avec Black Fleet et Steam Park. J’ai d’ailleurs complètement oublié de prendre des photos de Steam Park ^^’

A l’abordage !!!

Donc voilà, comme vous pouvez le constater, ce week-end aura été vraiment très ludique. Surtout pour mon frangin et moi puisqu’en dehors des repas et d’un peu de sommeil, nous n’avons pas fait de pauses 😉

Je ne suis d’ailleurs pas revenu les mains vides, puisqu’il m’a prêté le jeu Crôa pour l’asso et auquel nous avons joué avec Ludo et Mylène lors de la dernière séance. Autant dire qu’il faudra bien en profiter, tant qu’on l’aura à disposition 😉

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